Jouons. Jonglons avec ces multiples couleurs; ces lettres qui se suivent; un train. Tel un parc d'attraction qui viendrait se loger de son battement d'ailes derrières monts et oreilles, au creux du moelleux gâteau, entre la pensée et l'idée, entre l'os et la cervelle. Tel une confiture imparfaite. C'était presque un tableau, on y voyait des formes, des couleurs. De la folie criait la souris sous la symphonie. Du piano se faisait entendre ainsi que des pas sur les feuilles mortes invisibles mais visibles de l'automne passé. Ces lignes, ces nombreuses lignes à répétitions au rythme du piano, encore et toujours. Mais quelle vitesse; tel un prisonnier qui s'échapperait, ces lignes bicolores, noires et blanches. Au secours criaient les nombreux doigts. Par milliers; ils sont là, ils crient, ils glissent et créent enfin cette mélodie presque inaudible. Cours! Une valse, et elle attaque de ses notes tranchantes, c'est un véritable concerto; et les violons, de leurs cordes, vous brisent les doigts. Stop.
