Désormais je craindrais le rêve.

"Je est un autre" [Arthur Rimbaud]

Que ton sourire demeure infiniment. Et le ciel semblait s'effondrer à chaque souffle que la vie nous procurait. Et nous avancions, dans l'obscurité ou bien dans la lumière, ce qui nous intéressait c'était le lieu où nous arriverons. Et nous continuons à marcher chaque jour; chaque jour un pas de plus, chaque jour nous fait nous éloigner l'un de l'autre mais nous fait nous rapprocher de notre but, nos chemins sont différent qu'il en soit ainsi. Parfois je pense à toi, il m'arrive même de laisser courir ce doux ruisseau un bref instant. Et mon esprit ne cesse de s'envoler dès que je perd le contrôle, mon esprit vagabonde à travers les nuages, il erre sans se retourner, il danse; je passerais sans hésiter ma vie à rêver, seulement ce ne serais plus la vie. Ô toi.

(Bonheur)

Monstres Invisibles.

Se laisser emporter par différents univers tout en restant soit-même? Se connait-on vraiment soit-même? Nous nous laissons plus ou moins inconsciemment influencés. Et soudainement je me met à repenser au passé,  me dire que j'avais raison, seulement j'avais tort. Pourtant cet enivrement laisse rêveur: nous laisser submerger par cet infini, nous laisser danser, presque voler. Pour quoi? Pour une liberté que nous n'aurons jamais réellement, alors rêvons et retournons à nos lieux inconnus, qui n'appartiennent qu'à nous.

   "Cela, un grand homme ? Je n’aperçois en lui que le comédien de son propre idéal."   

 Friedrich Nietzsche